Carine Vavasseur Carine Vavasseur

Savoir sélectionner c'est 50% du succès dans l’accompagnement d’entrepreneurs

Savoir sélectionner c'est 50% du succès dans l’accompagnement d’entrepreneurs

Dans le monde exigeant de l'entrepreneuriat, faire les bons choix dès le départ est crucial. Avec des ressources limitées et un impératif de résultats tangibles, les structures d'accompagnement à l'entrepreneuriat (SAE) se retrouvent face à un défi quotidien : concilier les ressources disponibles avec les objectifs visés.

Pourtant, dans les programmes allant de la préincubation à l’incubation, il n’est pas rare de constater une insatisfaction chez les entrepreneurs ou chez leurs accompagnateurs. Alors, comment assurer l’alchimie qui fera décoller cette collaboration entre deux parties unies par un seul but : le triomphe de l'entreprise et de l'entrepreneur lui-même, autour desquels convergent les ressources et les efforts ?

On est tentés de se demander quelle peut être la secret sauce du succès de l’accompagnement d’un entrepreneur ? Quels ingrédients vont permettre d’accompagner concrètement ce dernier à obtenir une traction satisfaisante, structurer son entreprise de façon adéquate et développer son leadership.

C’est sans nul doute un combo d’ingrédients qui mèneront à ce résultat, mais force est de constater que 50% du succès de l’accompagnement d’un entrepreneur se joue à la sélection de ce dernier…

En y réfléchissant bien, ce principe de sélection adéquate pourrait s’appliquer à diverses expériences et choix que nous vivons au quotidien :

-          Des ingrédients de qualité pour préparer un bon plat

-          Un socle de valeurs commune pour des amitiés durables

-          Une culture partagée et des compétences adéquates pour recruter un nouveau collaborateur

-          Des valeurs, un timing adéquat et une vision commune du couple pour le choix d’un partenaire de vie

-          Des matériaux et ouvriers fiables pour la construction d’une maison

-          Des attentes alignées ou complémentaires pour le choix de ses partenaires professionnels

-          La consommation d’un contenu de qualité pour son développement personnel…

La liste des situations dans lesquelles la sélection initiale a un impact de taille dans le résultat obtenu est longue. Comment donc appliquer ce principe de façon efficace dans son process d’accompagnement d’entrepreneurs ?

A Ignite.E, nous testons différents types de filtres à l’entrée pour non seulement nous assurer que les prérequis pour chaque programme d’accompagnement piloté soient respectés, mais aussi pour évaluer les aspects interpersonnels des entrepreneurs candidatant. S’il est un constat que nous avons fait, c’est que le succès d’une entreprise dépendra grandement des aptitudes et de l’attitude de l’entrepreneur. Ainsi nous nous appliquons à déceler des qualités essentielles chez les entrepreneurs que nous accompagnons telles que :

-          la résilience

-          la capacité à délivrer

-          la malléabilité et l’ouverture (à quel point est-il réceptif aux feedbacks et en mesure de les exploiter)

-          la capacité à communiquer de façon transparente

Une candidature en ligne ne suffit pas à elle-seule à évaluer ces aspects, bien que le format et le contenu du mode de candidature en ligne puissent y contribuer. Nous croyons en l’efficacité d’une méthode que nous avons éprouvé, celle de l’étape du Bootcamp de sélection. Une étape qui est devenue une partie intégrante, un must-have, de notre processus de sélection d’entrepreneurs dans les dispositifs d’accompagnement que notre lab conceptualise, met en œuvre et éprouve au service des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat. Pendant 24 à 72h, un Bootcamp permet de passer de l’abstrait au réel, plaçant l’entrepreneur au cœur d’une mise en situation orchestrée par la structure d’accompagnement qui expose aussi à cette occasion sa proposition de valeur et son caractère unique afin d’attirer et de convertir les meilleurs profils candidatant.

Le Bootcamp est donc une épreuve à double sens, car le tango endiablé de l’accompagnement d’entrepreneur ne peut se danser qu’à deux. Chacun devra donc choisir l’autre pour s’engager dans une relation durable qui nécessitera la mise en place de fondations solides basées sur la confiance, la transparence, la bienveillance, l’ouverture ou encore l’honnêteté. Il s’agira alors, tout au long du Bootcamp, de valider ou d’invalider les hypothèses de matching ayant mené à la rencontre entre la SAE et l’entrepreneur lors de cette étape décisive.

Lorsque l’on comprend cela, en tant qu’entrepreneur on devient alors conscient de l’importance de prêter attention à l’expérience que l’on vit lors de ce Bootcamp.  Quelles réflexions et quels ressentis provoque-t-il chez nous ? Quelle est la qualité des interactions que l’on engage avec l’équipe d’encadrement ? Quels sont les déclics qui se créent durant cette expérience ? Il faudra légitimement se demander si l’on se voit cheminer à aux côtés de cette SAE pour les prochains mois, voire années et si l’on est en mesure de répondre aux exigences du dispositif proposé, d’embrasser la culture de l’environnement d’accompagnement proposé et de tirer une plus-value satisfaisante pour soi et pour l’entreprise/le projet que l’on construit.

En tant que SAE il s’agira de s’assurer d’identifier les profils les plus-à-même de tirer pleinement avantage des ressources que l’on peut mettre à leur disposition sur le temps d’accompagnement direct imparti. A ce stade, les critères d’éligibilité de l’entrepreneur ayant déjà été vérifiés, seront alors à considérer entre autres :

-          la capacité à intégrer les feedbacks et à délivrer tout au long du bootcamp

-          l’adéquation entre les besoins de l’entrepreneur et les ressources du programme

-          la capacité à atteindre des objectifs probants dans le temps imparti avec cet entrepreneur

-          la compatibilité entre la culture de sa SAE et ses programmes et l’attitude de l’entrepreneur

-          la plus-value et/ou le caractère unique de l’entrepreneur relativement à la globalité de la cohorte à composer

Les Bootcamps sont des moments uniques de matchmaking et d’apprentissage pour les deux parties. C’est aussi le moment de faire des choix éclairés et de savoir dire non quand, après réflexion et à l’issue de l’expérience, l’alignement entre l’entrepreneur et la SAE ne s’est pas confirmé. Les raisons peuvent être nombreuses, parmi celles que l’on préfère parfois ignorer et qui finiront souvent par nous rattraper : un entrepreneur dans une phase de croissance inadaptée au dispositif proposé. Il peut être tentant pour un entrepreneur de saisir toutes les opportunités qui se présentent, et pour une SAE de retenir un entrepreneur « surqualifié » pour son dispositif. Il est pourtant crucial d’avoir dans ce cas de figure une discussion honnête pour établir si des axes d’accompagnement appropriés sont envisageables et justifieraient de poursuivre le tango, ou si tout simplement il est préférable de recommander l’entrepreneur à une autre SAE plus adapté. C’est en cela qu’un écosystème d’acteurs travaillant en synergie est essentiel, l’amont et l’aval du maillon d’accompagnement que l’on construit sont tout autant importants que le maillon lui-même.

Certains verront en ces Bootcamps une étape intermédiaire lourde à organiser et parfois coûteuse. Croyez en notre expérience et nos analyses, faire l’économie d’une sélection rigoureuse c’est s’exposer à de douloureux gaspillages de ressources, conflits relationnels, échecs d’atteinte des résultats en matière de traction et de satisfaction tout au long de l’accompagnement, voir à des abandons ou éjections.

Alors, prêts à intégrer le Bootcamp à votre process de sélection ? Quel ingrédient de la secret sauce prioriseriez-vous pour obtenir des résultats d’accompagnement probants ?

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Carine Vavasseur Carine Vavasseur

13 reasons why … Africa needs Problem Solvers

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When it comes to the topic “Africa”, more optimism has been observed during the past years as the continent has recorded some great successes. Still, many will associate it also with a long list of challenges. Making it an attractive but yet uncertain continent.

Challenges are the positive way of mentioning problems so people can see the opportunities that can arise from these challenges. Meaning that Africa is a continent with high potential to drive the world’s economy but also with a wide range of issues to be solved related to education, health, economics, politics and almost all economic growth related fields.

The question remains who will tackle these “challenges”, take or create the opportunities needed in Africa in order to drive its growth and get the continent moving again?

When it comes to solving these problems, it seems obvious that the ones with the potential to change the game are … ‘Problem Solvers’. Those with a certain mindset who see opportunities and bring solutions whereas common people will still struggle.

This being said, here are 13 reasons why Africa needs Problem Solvers.

1 / Africa…a potential time bomb ?

70% of African population is under the age of 30. It was estimated 5 years ago that 450 millions African youngsters will look for a job in the coming 30 years but only half of them can get a job unless the issue is addressed with the urgency it deserves. This is the biggest challenge for Africa. To solve this great issue, people need to be educated on how to ideate and design solutions to properly tackle those societal challenges.

2 / Problem Solvers make better leaders

“Africa lacks good leaders”, you have probably heard this sentence a thousand times. Africa needs leaders who are able to solve problems. By growing and nurturing problem solvers, we ensure the ground for the next generation of leaders.

3/ “A problem well put is half solved” (John Dewey)

“If I had one hour to save the world, I would spend 59 minutes defining the problem and 1 minute finding solutions” said Einstein. 99% of us would do the contrary and that is where problem solvers are key. Contrary to the mass they dig deeper in finding the root of one or several problems before bringing the solution, avoiding short term solutions with dangerous mid and long term side effects. They are likely the ones to bring structural improvements to societies.

4 / Success requires making 100 small steps to go right

Problem solvers are more likely to focus on long term effects of the solutions they design, taking likewise the short and mid-term impacts into consideration. In the process of facing challenges of the next decades, this type of people is essential to build sustainable economies and societies. It takes specific skills to build a long term solution with intermediate smaller and meaningful actions, and not just come with a punctual and short-lived remedy or a big plan that can not been achieved.

5 / Africa doesn’t need more but better entrepreneurs

Entrepreneurship is often said to be THE solution to solve problems in Africa especially when it comes to youth unemployment and booming demographics. Most of African youth wants to start a career as an entrepreneur. Still, figures show 54% of Sub-Saharan African startups do not succeed after 5 years (cf: Weetracker study). Quantity is not the issue, quality is. Entrepreneurship can positively impact Africa only if driven by skilled entrepreneurs able to clearly identify which problem they tackle and how they manage their venture until success. This problem-solver mindset is necessary to define the WHY of their venture and face daily challenges coming with the life of an entrepreneur.

6 / Copy-paste should remain a keyboard process

Innovation and invention, two words not yet associated to most solutions born in Africa. Whereas we can observe these notions are mastered in some Anglophone African countries (M-Pesa, Pick n Pay…), it is still uncommon to find innovative approaches on the Francophone African market. Copy-paste solutions is common thread here. Still, what has been designed in a specific context and has worked abroad has few chances to fit in the local context and should be either adapted or abandoned, even though few exceptions exist. By forgetting local specificities and the user experience, several copy-pasted models and solutions fail fixing the problem they address on their targeted African market(s). This could be avoided with better methodologies and skills like problem solving.

7 / Solution designed for you, without you may be against you

The solutions to problems in Africa should be designed locally to directly benefit African markets. Local solutions that can solve major problems in a scalable way have the potential to become a global success (scale up).

8 / Making — thinking outside the box — a reality

If current challenges faced in Africa were easy to solve they would have been tackled already. Each problem relates to a more complex sum of problems which need to be seen from a much larger perspective before solutions are defined. If you want to enable such an approach, thinking outside the box should go beyond being a motto and should become a reality. It is a necessity to educate the youth to think outside the box and provide them with the right tools. So far, only a few belong to this category of people, like the Problem Solvers.

9 / Solving 1 key problem in Africa is changing millions lives

The market is huge and so is the number of people affected by the same problems. Problems are social, professional, health related, education related, cultural… Whereas a lot has been done on other continents, a lot still has to be done in Africa at the bottom of the pyramid level, representing a big opportunity to impact positively millions lives. One problem solver could make a huge difference in such an environment.

10 / More Problem Solvers, less Trouble Makers

People occupied with solving problems are less likely to become trouble makers. When a generation grows up with no perspective or will to positively impact its society, it becomes a potential threat. By providing problem-solving skills to our youth, we ensure it will likely spend its time finding ways to tackle challenges rather than raising new issues or amplifying the existing ones.

11 / “If it works in Africa, it can work anywhere” (Sami Niemelä)

Due to various barriers that still exist in some parts of Africa when it comes to growth, the context is so difficult that efficient solutions to key challenges could easily be replicated elsewhere or inspire emerging countries in the rest of the world (i.e reversed innovation). If such solutions were developed in a hostile environment, they would easily fit to less complex environments. By growing Problem Solvers on the continent, chances to drive innovation and change worldwide are even bigger. Making Africa a leading economy and even more attractive continent for international investors and stakeholders.

12 / Where last generations did not succeed, next ones have to

Previous generations have failed in ensuring a better future for our generation and the ones to come. Improvements have been made but big dangers have come along (climate change, environment threat, fast growing populations, natural resources exploitation, health issues…)

If nothing is done, Africa will fail turning its economic growth and fast growing population into key assets. We have few decades left to turn these threats to our advantage, our generation is thus among the last bastions to solve these problems, and we can definitely make it!

13 / Make Africa moving again

At a time in its History, Africa has been the place where great innovative ideas were born, making it the cradle of humanity. We can choose to be nostalgic of this glorious past or decide to make the future even greater. At Ignite.E we opt for this bright future and believe Problem Solvers will drive these high impact changes that will transform the face of Africa.

#GetAfricaMoving

Author : Carine VAVASSEUR - CEO at Ignite.E

As a company operating in Africa you are looking to reinforce Problem Solvers ? At Ignite.E we do it by reinforcing Entrepreneurship and Employability Support Organization (ESOs) so that they can better equip our youth with these crucial problem solving skills. Design Thinking is at the heart of our programs and methodologies.

You want to know more about how we identify and grow these Problem Solvers and how we equip the ESOs so that they can grow more Problem Solvers and Game Changers ? Get in touch !

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